Parce qu'un livre, c'est d'abord un contexte de lecture

Publié le par Doudoune

On apprécie les livres neufs, juste arrivés de chez l'imprimeur, ni cassés, ni cornés, pour la beauté de l'objet-livre. Pour cette impression, certainement fausse, d'être le premier à l'ouvrir. Ils n'ont pas encore vécu ! On est, comme un écolier avec ses nouveaux cahiers, tout excité par toutes ces histoires que l'on va pouvoir vivre et imaginer. 
On apprécie tout autant les vieilleries des bouquinistes parce que, ces vieilleries, elles ont déjà une histoire. Pour toutes celles qu'elles semblent raconter, et que bien souvent, nous ne connaîtrons jamais. Pour ces pages lentement moisies et ces odeurs tendrement jaunies. Parce que malgré les diverses attaquent subies, ces vieilleries restent un bel objet.
Parce qu'un ouvrage, jeunesse ou adulte, c'est aussi un contexte de lecture, une envie de sérieux ou de légèreté. Bref, une envie du moment !

arton121-ae67cC'est pour ça que je tiens à m'excuser encore une fois auprès de Claude Carreaux, à qui je n'ai pas acheté L'ictus de Simon, son premier roman. Notre rencontre s'est faite suite à un accident malheureux et par superstition je n'avais pas envie de lire l'histoire de quelqu'un qui perd la mémoire suite à une agression. Simon pense pouvoir se construire une nouvelle vie et en oublie une réalité tangible et mystérieuse avec femme, fille et parents entre Paris et la Corrèze. Roman policier a suspens mêlant enquête policière et quête identitaire, L'ictus de Simon semble prometteur. Ne le boudez pas.


Pour moi, ce n'est que partie remise, je suis trop fidèle aux romans des Ardents Editeurs pour ne pas y revenir...

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